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rennes le chateau, la revelation
rennes le chateau, la revelation

©© P.Silvain, www.rennes-le-chateau-la-revelation.com Mardi 03 juillet 2001

QUI ETAIT CHRISTIAN ROSENKREUTZ ?

 

PREAMBULE
Le méridien de Greenwich est le méridien de référence depuis 1911. Avant cette date, le « méridien zéro » institué par Louis XIV prenait officiellement son origine à l’Observatoire de Paris et plus tard (religieusement) dans l’église Saint Sulpice de Paris où le « Gnomon », horloge de pierre désigne par son ombre sur le sol un fil de cuivre rouge ou arcanne (avec 2 n), qui est la ligne méridienne. Le méridien zéro devenu depuis l’an 2000 la méridienne verte coupe la France en deux et la traverse du nord au sud, passant par Bourges, et près d’Arques (Aude) où l’on pourrait situer le tombeau représenté sur le deuxième tableau de Poussin, intitulé « Les bergers d’Arcadie »...

REMARQUE
Le méridien zéro matérialisé par le fil rouge est aussi appelé méridien de Saint Sulpice ou du 17 janvier, mais cette date est aussi celle de la fête de plusieurs saints que l’on retrouve dans l’énigme de Rennes-le-Château : Saint-Antoine de Padoue, Saint-Antoine ermite, Sainte Germaine de Pibrac, et Sainte Roseline.
Pourquoi Roseline dont le nom évoque une ligne ROSE est-elle fêtée le 17 janvier, date qui rappelle la ligne ROUGE ?
Faut-il voir dans ce fait simple coïncidence, facétie, ou « clin d’œil » ? En d’autres termes, le mot « rose » qui désigne aussi le nom d’une fleur, devrait-il se lire « rouge » ?
Le fait même de fixer également au 17 janvier la fête de Sainte Germaine de Pibrac nous conforte dans cette opinion ; en effet, l’histoire de Ste Germaine est celle d’une pauvre enfant dont le père veuf s’est remarié , et qui est persécutée par sa belle-mère ; accusée d’avoir volé du pain, elle est sommée d’ouvrir son tablier pour montrer ce qu’il contient et il s’agit d’un bouquet de roses.
« Rose » serait donc ce qui est caché et désignerait non pas la couleur rose mais la fleur qui est rouge...

THESE
Le symbole de l’Ordre de la Rose Croix est une rose rouge au centre d’une croix de couleur or.
En effet, la rose est une fleur ramenée de Damas (Syrie) en Europe par les Templiers, et à cette époque toutes les roses étaient rouges.
L’expression « de gueules » qui désigne la couleur rouge en héraldique (blasons, armoiries) vient du mot arabe « Gul » qui signifie la rose (fleur).
Christian Rosenkreutz, figure symbolique aux yeux même des Rose Croix d’aujourd’hui (mouvement A.M.O.R.C., à ne pas confondre avec les Rose + Croix du 17ème siècle), se traduit de l’allemand en français par Christian Rose Croix.
Selon notre lecture de la chose cachée, il faudrait comprendre « Christ Rouge Croix » qui désignerait le Christ des Templiers (à la croix rouge), celui dont ils gardaient précieusement et secrètement le tombeau près d’Arques.
Il ne faudra jamais oublier que les Templiers de France arrêtés par surprise et dans toute la France le matin du 13 octobre 1307 ont été torturés pendant des années par l’Inquisition, leur Ordre dissous en 1312, et leur Grand Maître Jacques de Molay brûlé vif en 1314. Les Templiers furent traités en hérétiques et leurs bourreaux extorquèrent des aveux apparemment contradictoires :

Oui, ils adoraient le Christ
Oui, ils reniaient le crucifié.

La réponse se trouve selon nous dans « PREMIERE REVELATION » qui montre que le vrai Christ est Jésus fils du Père (Jésus bar abba), le Jésus libéré par Pilate, qui vécut encore de nombreuses années après l’épisode de la crucifixion, suscitant de nombreux troubles dans l’empire romain sous le nom de « Chrestus *» (le meilleur), ou de « l’égyptien », ce dernier terme désignant à la fois le magicien et celui qui vécut en Egypte.

Aux temps de l’arrestation des Templiers, le catalan Raymond Lulle déclara :
« Il existe sans doute de nombreux secrets chez les Chrétiens. Parmi eux, il en est un (en particulier) qui représenterait une révélation incroyable, comme celui que livrent en ce moment les Templiers (...). Si une telle infamie était rendue publique et manifeste, elle mettrait en danger la barque de Saint Pierre. »
Et plus récemment Albert Schweitzer, prix Nobel de la Paix et docteur en théologie :
« Les défenseurs de l’historicité de Jésus doivent considérer sérieusement l’importance de leur position... Ils courent le risque de soutenir les titres historiques d’une personnalité qui peut se trouver entièrement différente de celle qu’ils imaginaient lorsqu’ils prirent sa défense. »

 

*En grec,Xpistos désigne le Christ , qui s’écrit Christus en latin à ne pas confondre avec Chrestus.

 

Pierre Silvain.

 

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